Nomadisme

L’avenir se répand en moi de sa plus forte incertitude. Demain est un rêve auquel je n’ai pas encore songé. Je le tiens à distance pour ne pas le laisser m’emporter vers un lieu que je n’ai pas choisi. Je le fais patienter pour appeler de mes vœux un désir capable de m’orienter vers un foyer providentiel où je pourrais réchauffer mes espoirs. Alors je cherche en moi un signe de ralliement pour faire exister ce qui me tient le plus à cœur. En moi souffle le vent, mais je ne sais guère où il me mène. Je ne le maitrise pas. Peut-être même lui sais-je gré de ses soubresauts et mouvements, car en me laissant faire, je ne me sens pas pris à la légère. Je vais et je viens de mes pensées nomades au gré de ses humeurs. Je m’aventure sans ignorer la magie du moment. Je vis de ce mouvement en redoutant qu’il ne me dépose et reparte au loin sans mon consentement. Sans voyage, j’ai peur que l’immobilité ne me rattrape et s’insinue jusqu’à ce que la gravité pèse lourdement sur mes rêves. Je prie pour que le vent m’élève et me laisse une trêve. Je gagne du temps en espérant qu’il me portera longtemps. Ainsi, je me découvre chemin faisant par delà les courants ascendants en souriant de l’intérieur comme un enfant cueillant le jour à chaque instant. Que ma vie voit se prolonger ce moment !

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Élan nomade (A paraitre chez 5 Sens Edition)

Publié dans : Curiosités du mois | le 11 octobre, 2018 |1 Commentaire »

Partage

L’autre est là pour nous faire savoir que nous n’avons pas rêvé nos vies.

Publié dans : Curiosités du mois | le 10 octobre, 2018 |Pas de Commentaires »

L’oiseau bleu

Nous sommes pareils à l’oiseau bleu. Blessé, il tient dans le creux de la main. Autour de lui, il n’y a que vide pour s’échouer. Celui-ci n’aspire qu’à reprendre son envol. En dépit des coups portés sur sa toise, il espère retrouver ses couleurs et sa voix. Il rêve de laisser porter son corps dans les courants ascendants pour enfin respirer cet air de liberté dans les nuages en tutoyant les cieux. Illuminé par un soleil bienveillant, son chant résonnerait par-delà les montagnes et réchaufferait le vent. Il n’y aurait que printemps. Au creux de la main qui le protège, l’oiseau pourrait reprendre ses forces. La main lui dirait alors qu’il est temps de partir au loin sans se retourner. C’est ainsi qu’il reprendrait confiance en lui avant de se séparer pour vivre pleinement. Nous sommes pareils à cet oiseau bleu. Comme lui, nous devons nous reposer avant de choisir demain et l’habiller de nos rêves en regarder droit devant.

Publié dans : Curiosités du mois | le 10 octobre, 2018 |Pas de Commentaires »

La tête dans les étoiles

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Publié dans : Curiosités du mois | le 19 décembre, 2017 |Pas de Commentaires »

Tolérance

Les politiciens sont des gens tolérants. Il s accueillent l’hypocrisie en toute décontraction.

Publié dans : Curiosités du mois | le 19 décembre, 2017 |Pas de Commentaires »
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