Archive pour octobre, 2018

Magie de l’instant

Le bonheur s’ouvre rarement sur le présent. Souvent caché par le passé, nous avons grand mal à le dépasser. Il apparait rétrospectivement quand remontent certains moments dont l’intensité nous laisse spectateurs d’un temps que nous avons sous-estimé. Les égards dont nous prenons la mesure sur le tard réveillent un sentiment d’absence après un long sommeil lorsqu’il ne reste que le souvenir d’un rêve pour faire silence. Si nous pouvions toucher du doigt la beauté de l’instant sans craindre l’abandon ou l’enfermement. Si nous pouvions l’embrasser sans tressaillir face à l’avenir, ne pas désespérer et ne conserver que le cadeau de sa nouveauté. Si nous pouvions vivre le présent pour ce qu’il promet d’être et non pour ce qu’il devrait être, nous ne le prendrions pas à la légère ou au tragique, mais à ce qui le rend magique. Alors le bonheur ne serait plus une vague rumeur nostalgique. Alors nous cesserions de courir de cet engagement à tenir pour vivre intensément le présent au lieu de le fuir de nos empressements.

Élan nomade, à paraître chez 5 Sens Editions

Publié dans:Curiosités du mois |on 12 octobre, 2018 |2 Commentaires »

Parution

Mon prochain livre intitulé « élan nomade » va bientôt sortir chez 5 Sens Éditions, sans doute au mois de novembre 2018.

Si vous souhaitez prendre le temps d’oublier les tracas quotidiens et vous adosser quelque part au calme sous un arbre ou assis sur un banc dans un parc, il fera de vous un excellent compagnon.

Il est un peu à l’image de ce blog. Intimiste, poétique, cynique et drôle parfois. Je profite donc de cette prochaine sortie pour revenir sur mon petit blog délaissé depuis quelques temps. Écrire est plus long que lire, c’est ainsi.

Voici la photo de couverture d’élan nomade, réalisée par Marie-Claude Strausz, photographe de talent que je remercie chaleureusement ainsi que mon éditeur.

 

Bien à vous, Bruno Goloubieff

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Publié dans:Curiosités du mois |on 12 octobre, 2018 |Pas de commentaires »

Voile d’espoir

Bousculé par les choses qui adviennent

Ou déçu quand elles nous parviennent

Basculé sans cesse par un roulis charmant

Ou pris par surprise par l’évènement

Chavirent des vies on ne sait comment

Car ne tiennent qu’à un filament

Quand d’autres se saisissent de leur lambeaux

Contre l’Absurde elles agitent leurs oripeaux

L’espoir vole au temps son manteau

Pour le suspendre aussitôt

Et s’en pare pour réchauffer de lueur

La respiration de certains cœurs

Tenir à l’écart l’inéluctable noirceur

Même si l’horloge tapie dans les corps demeure

Continuer de contempler le soleil levant

Se redresser et s’adosser contre le vent

Regarder fixement droit devant

Quand la houle gronde par l’avant

Et force le regard à la baisse

Sans jamais n’avoir de cesse

Provoquer des éléments la caresse

Pour que de leurs apaisements naissent

La fierté de l’épreuve sans hâle

À calomnier la joie et le moral

Rugir silencieusement d’un râle

Dont le souffle arrondirait notre voile

Se voir prêter un souhait à notre main

Pour nous propulser vers demain.

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Publié dans:Curiosités du mois |on 11 octobre, 2018 |Pas de commentaires »

Nomadisme

L’avenir se répand en moi de sa plus forte incertitude. Demain est un rêve auquel je n’ai pas encore songé. Je le tiens à distance pour ne pas le laisser m’emporter vers un lieu que je n’ai pas choisi. Je le fais patienter pour appeler de mes vœux un désir capable de m’orienter vers un foyer providentiel où je pourrais réchauffer mes espoirs. Alors je cherche en moi un signe de ralliement pour faire exister ce qui me tient le plus à cœur. En moi souffle le vent, mais je ne sais guère où il me mène. Je ne le maitrise pas. Peut-être même lui sais-je gré de ses soubresauts et mouvements, car en me laissant faire, je ne me sens pas pris à la légère. Je vais et je viens de mes pensées nomades au gré de ses humeurs. Je m’aventure sans ignorer la magie du moment. Je vis de ce mouvement en redoutant qu’il ne me dépose et reparte au loin sans mon consentement. Sans voyage, j’ai peur que l’immobilité ne me rattrape et s’insinue jusqu’à ce que la gravité pèse lourdement sur mes rêves. Je prie pour que le vent m’élève et me laisse une trêve. Je gagne du temps en espérant qu’il me portera longtemps. Ainsi, je me découvre chemin faisant par delà les courants ascendants en souriant de l’intérieur comme un enfant cueillant le jour à chaque instant. Que ma vie voit se prolonger ce moment !

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Élan nomade (A paraitre chez 5 Sens Edition)

Publié dans:Curiosités du mois |on 11 octobre, 2018 |1 Commentaire »

Partage

L’autre est là pour nous faire savoir que nous n’avons pas rêvé nos vies.

Publié dans:Curiosités du mois |on 10 octobre, 2018 |Pas de commentaires »
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