Pour tenir à quelque chose, il faut avoir peur de le perdre, même si celui-ci nous tient également. Alors, tout dépend de la force de l’étreinte.
J’étreins tellement la curiosité que la vie conserve encore sa part de mystère.
J’aime le vague au point de le laisser m’étreindre parce qu’il me fait aussi voyager.
Avoir droit à une seconde chance, c’est changer ce qui a été mal écrit pour rétablir le sens du récit et jeter l’encre sur le papier pour mieux s’ancrer en évitant les récifs. C’est prendre en main sa plume afin que l’encre versée pèse suffisamment sur le passé.
Il n’y a rien de pire que l’attente. C’est accepter de se soumettre silencieusement à la loi de l’autre.
L’attente est un prêt à taux variable. C’est aussi un contrat à durée indéterminée.
L’attente est un supplice librement consenti.
Ma confiance s’arrête à la lune, car elle ne tourne jamais le dos au soleil.
J’aimerais être une étoile pour avoir le temps de m’attarder.
Il y a tant de puissance dans le prénom que l’on ne devrait pas le confier à des inconnus.
Beaucoup de prénoms sont donnés à mauvais titre.
"Je vais là où le vent me mène". Photographie de Marie-Claude Strausz
