Ecouter le vent
J’ai ouvert les yeux et regardé loin devant
Pour enfin partir à la rencontre du vent
Voler comme jamais nul autre auparavant
Et je glisse à présent de cet air que je fends
Tutoie les reliefs de cette planète enfant
J’en oublie ce temps qui jamais ne nous défend
Le bonheur se vit dans la magie de l’instant
Se niche dans les recoins sombres et dormants
Beauté somnolente que personne n’attend
De cet abandon voilà tout le désarmant
Pour autant, je ne perçois que ravissement
Par une petite brise au soleil levant
Seuls, quelques sons s’échappent dans un bruissement
Alors réapprenons à écouter le vent.
