Le poème d’Antoninus. Spartacus (1960)

Lorsque le soleil brulant descend sur l’horizon

Lorsque le vent vient mourir sur la montagne

Lorsque la chanson de l’alouette s’interrompt

Lorsque le chant du grillon s’éteint dans les blés

Lorsque l’écume de la mer s’endort comme une tendre jeune fille

Et que le crépuscule caresse la terre de sa main fraîche

Je rentre chez moi.

Dans les ombres bleues et la forêt empourprée

Je rentre chez moi.

Je vais vers la maison qui m’a vu naître

Vers la mère qui m’a porté et le père qui m’a élevé

Il y a longtemps, si longtemps, si longtemps

Je suis seul, perdu sur une terre lointaine, hostile qui s’étonne

Et cependant lorsque le soleil brulant descend sur l’horizon

Lorsque le vent se meurt et que l’écume s’endort

Et que le crépuscule caresse la terre de sa main fraîche

Je rentre chez moi.

Voir sur http://www.hd-stream.in

Spartacus à 1h 22 mn 53 s

Publié dans : Curiosités du mois |le 12 décembre, 2015 |2 Commentaires »

Vous pouvez répondre, ou faire un trackback depuis votre site.

2 Commentaires Commenter.

  1. le 14 février 2020 à 18 h 21 min Rocchia écrit:

    Très beau texte en effet ! Sauriez-vous si c’est Dalton Trumbo, le scénariste, qui en est l’auteur ? De mémoire, le personnage d’Antoninus ne figure pas dans le roman d’Howard Fast. Merci d’avance pour votre éclairage..

    Répondre

Laisser un commentaire

Meamies |
Aberration |
Les Podcasts de Jo |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | miscellanées d'un geek...
| Camp de survie
| Questionsansreponses