D’autres « curiosités » de mon livre
« Tricher est une preuve de solidarité. Le tricheur fait appel aux autres alors que l’homme honnête ne croit égoïstement qu’en lui-même. »
« Donner un conseil est la chose la plus sournoise que je connaisse. C’est convaincre l’autre du coût de notre engagement sans avoir à en payer le prix. »
« Il faut se méfier des problèmes des autres. Tôt ou tard, ils finissent par devenir les vôtres. »
« Avoir des scrupules est la façon la moins économique de vivre en société. »
Pensée parasite
« A trop vouloir combattre quelque chose, on finit par lui donner de l’importance. Avec nous, il grandit et prend une place encombrante à la manière d’un parasite que notre ferveur alimente. »
« Il est stupéfiant de constater avec quelle facilité l’homme est capable de mentir pour éviter un moment de solitude. Sa seule imminence suffit à le convaincre et à lui donner l’élan nécessaire pour s’en éloigner. Et, avec l’habitude, cet exercice de style devient une seconde respiration qui s’actualise en fonction du sens pris par le vent. »
Vous pouvez laisser une réponse.
Bonjour Bruno,
Ca fait des lustres qu’on ne sait pas vu ou même parlé.
J’ai lu les quelques passages de ton futur livre sur ce blog.
J’avoue qu’ils m’ont touchés essentiellement parce-que je crois que dans ma (notre) vie de tous les jours nous ne prenons pas le temps de s’arrêter quelques temps sur nos façon d’être, d’agir de ressentir. Les quelques passages que tu as publié, le font et ça permet de s’interroger.
Merci encore et peut-être à bientôt
Christophe
C’est une très belle surprise Christophe !!! Je revois les souvenirs d’enfance et du collège. C’est à la fois loin et tout près.
En fait, ce livre est déjà sorti fin 2014 aux éditions Mille plumes. En tapant mon nom et prénom sur google avec le titre, ça te donne des entrées. Essayes le site « la procure » si tu veux l’acheter !
Un second livre dans la même veine devrait voir le jour en début d’année prochaine.
Au cas où tu aurais besoin de soleil, ma maison restera toujours ouverte !
Je t’embrasse, Bruno
Oui, c’est vrai que c’est dommage que l’on ait pu se croiser depuis tout ce temps. Sans doute beaucoup de choses à se raconter entre jurassiens. Pour ma part, je n’ai rien oublié de mes souvenirs d’enfance et d’adolescence, si loin soit-il ! Bien à toi, Bruno
Salut Christophe,
Permet-moi de te faire part d’un souvenir lointain qui m’est revenu récemment.
Un jour, j’arrivais là où tu habitais autrefois à Salins les Bains. Tu étais dehors à mon arrivée. Près de la maison, par terre, sur le bord du chemin, il y avait posé sur le sol toutes les pièces qui constituaient ta vieille 103 bleue de l’époque que tu avais méticuleusement démonté et disposé avec soin. Je crois que tu m’as dit à ce moment-là que le plus dur, c’était de ne pas se tromper en la remontant.
Je te dis cela parce que je me suis prêté à penser qu’il y avait peut-être dans cette tâche d’antan les germes de ton futur métier…
Si c’est le cas, cela ouvre un questionnement sur la question du choix. Choisissons nous ou sommes-nous choisis par ce que nous éprouvons ? En tout cas, pour ma part, je n’adhère pas à l’idée de hasard et pas vraiment à celle de destin. Me voilà bien !
Comme tu peux le constater à travers cette réminiscence, la nostalgie a de l’avenir.
Bien à toi, Bruno